Les dessous du Pacrock, le festival qui fait vibrer les foules
Pacrock Festival, Pont-à-Celles
Le Pacrock, à Pont-à-Celles, c’est désormais une histoire de cœur pour de très nombreux amateurs de musique. Plus de 6.000 personnes se déplacent chaque année pour écouter des concerts durant un week-end. Une aventure musicale qui n’est pas près de s’arrêter.
“On a lancé le festival en 2003. À l’époque, on organisait des petits concerts dans la Maison des Jeunes de Pont-à-Celles. Et puis, peu à peu, le festival a grandi”, explique Alexandre Francart, coordinateur du festival. “Jusqu’en 2011, on programmait des artistes connus du grand public de la scène pop rock. On comptait 3.000 – 4.000 personnes par jour, c’était de la folie. À partir de 2012, on a décidé de se rediriger vers un festival musical alternatif”.
Un festival musical alternatif
Le concept du Pacrock est d’y faire découvrir ce qui ne se voit pas et ne s’entend pas ailleurs. “On n’a plus vraiment envie de mettre en avant des artistes qui tournent déjà partout en Wallonie, on a envie d’avoir d’autres noms”, explique Alexandre Francart. Pour choisir les groupes, les organisateurs réalisent notamment un partenariat avec la plate-forme culturelle du Vecteur pour la soirée électro-techno du vendredi soir et avec le Rockerill pour celle du samedi soir.
La programmation originale propose de découvrir des artistes inédits
L’esprit alternatif se perçoit également dans l’aménagement du site du festival. Le site est installé dans le parc du prieuré, entre l’église du village et les rails d’une ligne de chemin de fer, le long d’une allée d’arbres centenaires.
La démarche de consommation se veut également alternative. “On se fournit chez les producteurs locaux pour les repas et les boissons, on a installé des toilettes sèches, on a instauré le principe du gobelet réutilisable, du tri des déchets, de l’utilisation minimale du plastique, etc. Les décors sont réalisés avec du matériel de récupération”, explique Alexandre Francart. Plusieurs associations de sensibilisation sont également présentes sur le site.
Organisé par une équipe de bénévoles motivés
Les organisateurs du festival sont bénévoles. Une dizaine de personnes travaillent à la coordination toute l’année. D’autres bénévoles s’ajoutent à la préparation concrète du festival et lors de l’événement.
De nombreuses personnes s’activent en coulisses pour que le festival se déroule au mieux
Quelques heures avant le lancement, de nombreuses personnes s’activent en coulisse : certaines peignent les derniers écriteaux, d’autres comptent les tickets, d’autres encore préparent sono et lampions. “On installe le bar et le stand de nourriture”, expliquent trois scouts en train de fixer les derniers serres-câbles sur une tonnelle.
Si le festival demande pas mal d’organisation, les retours sont très encourageants. “Je suis chargée de trouver et de gérer les groupes de bénévoles. C’est tout une logistique à mettre en place, en plus de mon emploi du temps habituel, entre le travail, la famille… En même temps, quand je vois le résultat, je suis vraiment satisfaite”, explique Julie, responsable des bénévoles. “Je suis contente que ce festival continue, j’ai vraiment envie que mes enfants le découvrent”.
Durant toute la durée du festival, du vendredi au samedi, plus de 60 bénévoles sont sollicités.
Pacrock, symbole du village
Le public du festival est assez hétéroclite. De nombreuses personnes de l’entité, de tout âge, se rendent sur les lieux, principalement en raison de la proximité de l’événement. D’autres viennent de plus loin, généralement pour profiter des concerts ou simplement de l’ambiance. “En fonction de l’affiche, le public se déplace depuis Bruxelles, le Brabant Wallon, Liège, Namur… Ce sont généralement des connaisseurs, ouverts à la musique que l’on propose”, explique Alexandre Francart.
Quelques emplacements de tentes sont également proposés à ceux qui viennent de loin ou qui n’ont pas de moyen de transport.
Source d’inspiration pour d’autres événements
“Si d’autres Métropolitains étaient intéressés par l’organisation d’un festival dans leur commune, je leur dirais de bien définir leur créneau. Le public de la Métropole est très ouvert, il apprécie les événements qui sortent de l’ordinaire”, conclut Alexandre Francart.
Contact :
Pacrock festival
Place Communale
6230 Pont-à-Celles
Alex@pacrock.be
www.pacrock.be
©Vidéo/Reed & Jérôme Gobin