Comment AGC transforme le verre en un bijou technologique
AGC, Charleroi, Fleurus, Lodelinsart, Seneffe
Imaginer du verre conducteur de lumière, chauffant ou pare-balles… tels sont quelques-uns des nombreux défis que s’est lancé le Technovation Center d’AGC Glass Europe, basé au Biopark de Gosselies. 270 chercheurs y inventent le verre hautement technologique de demain.
“Je travaille sur les micro-particules qu’on dépose sur le verre. Elles ne se voient pas à l’œil nu mais offrent à la matière des propriétés hors du commun”, explique Nicolas Rivolta, ingénieur-chercheur pour AGC, spécialisé dans la fabrication du verre plat.
“Cela permet, par exemple, une meilleure isolation thermique, tant pour le froid que pour le chaud, ou une meilleure visibilité. Je pense simplement aux vitrines de magasin : ces particules permettent de voir à travers la vitre sans y voir son propre reflet,” ajoute-t-il.
Des vitres technologiques pour davantage de bien-être
Le verre plat est un matériau très demandé dans l’architecture d’aujourd’hui. L’enjeu est donc de le fabriquer en fonction des contraintes environnementales et contextuelles. Le verre, apprécié pour sa principale fonction de paroi transparente, est travaillé pour améliorer ses propriétés. Pour cela, AGC y posera des couches de molécules d’oxydes métalliques.
“On commercialise depuis peu du verre à transmission variable. Il s’opacifie à la demande ou de manière automatique. On pourra observer cette innovation à la Gare Maritime de Tour & Taxis”, explique Benoît Ligot, Corporate Communication Manager.
Le verre devient un matériau hautement technologique grâce à ses nouvelles propriétés
Ces couches sont également intégrées dans les vitres de voiture ou de différents buildings. “Ce verre offre une protection solaire, est durable et dispose d’un rendu esthétique fort apprécié”, indique-t-il.
L’idée de travailler ce verre permet d’améliorer le bien-être et le confort de ses utilisateurs.
Du verre conducteur de lumière et de chaleur
“On innove également à d’autres niveaux. On a construit du verre conducteur de lumière ou producteur de chaleur, en intégrant des cellules solaires”, reprend Nicolas Rivolta. Il précise : “le verre est donc non seulement une paroi de bâtiment mais également producteur d’énergie, chaleur et électricité”.
Le verre qu’on perfectionne produit dorénavant de l’énergie
La nanotechnologie permet au verre de diffuser de la lumière via des LED. “Ce panneau de verre est très demandé dans la communication”, dit-il en pointant un panneau d’exposition. La couche d’oxyde métallique va servir de conducteur à travers la paroi et sera reliée à une source électrique.
Du verre plat réfléchissant
“Actuellement, je travaille sur les propriétés d’un verre opaque destiné au plus grand télescope du monde, au Chili. AGC cherche à concevoir une machine qui confectionne des verres réfléchissants, des miroirs en quelque sorte, résistants à la puissance de la lumière et aux conditions climatiques du désert”, explique Nicolas Rivolta.
Je développes des miroirs spécifiques qui vont se trouver dans le plus télescope au monde
Ce projet est commandé par l’Observatoire Européen Austral. Il sera installé à 3 000 mètres d’altitude. Il compte un miroir de 19 mètres de diamètre qu’AGC va également produire. Il devrait voir le jour en 2024 et sera plus performant que la somme de tous les grands télescopes terrestres actuels.
Entreprise phare de la Métropole
L’entreprise AGC est bien implantée dans la Métropole. Elle compte plusieurs usines à Fleurus, Seneffe et Lodelinsart. L’investissement dans un centre de recherche et d’innovation pour AGC Glass Europe au Biopark à Gosselies est donc un choix stratégique. Il permet de réaliser la fabrication des nouvelles propriétés du verre directement dans les usines toutes proches.
270 personnes de différentes nationalités travaillent sur place. On compte des chercheurs, des ingénieurs, des doctorants en sciences physiques ou chimiques mais également des techniciens pour mettre en oeuvre les différents essais.
Le verre est donc encore aujourd’hui un secteur d’avenir. Hautement technologique, il est en constante évolution. De nombreux potentiels à son égard sont encore à explorer.
Contact :
AGC Technovation Centre
Rue Louis Blériot 12
6041 Charleroi
+32 (0)2 409 12 73
www.AGC-glass.eu
©Vidéo/Reed & Antoine Gualandi
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Sweet Corner, le coup de coeur sucré de Nicolas
Nicolas Rivolta, originaire de la Métropole, apprécie se balader en ville avant ou après le boulot. Il se rend souvent au Sweet Corner, un salon de thé avec dégustation de tartes salées et sucrées, installé depuis 1 an à la rue Dampremy de Charleroi. “La tarte à la cacahuète est particulière bonne”, précise-t-il.
Sweet Corner propose 12 goûts de tartes sucrées et 9 de tartes salées, à déguster sur place ou à emporter, en morceaux ou entières. On retrouve également des cupcakes, des macarons, des éclairs, etc. ”Depuis peu, on propose également des formules petit-déjeuner et dîner”, explique le gérant. De plus en plus de Métropolitains sont séduits par la formule.