Ces lieux inédits qui font la part belle à la biodiversité
Découvrez ces réserves naturelles présentant une faune et une flore d’exception, typiques de chez nous. Bien qu’ici les insectes, les oiseaux, les grenouilles… sont rois, il est possible d’explorer ce patrimoine naturel , sans (trop) déranger les lieux et d’observer ces espèces remarquables.
Aventurier d’un jour ou expert naturaliste, il n’y a plus qu’à emporter vos jumelles et vous laisser guider dans l’univers des 1001 pattes.
Des anciennes carrières de calcaire à Montigny-le-Tilleul
La réserve naturelle du Brun chêne, comptant plus de 16 hectares, est établie sur deux anciennes carrières de calcaire. Les différentes mares qui la composent, ainsi que ses zones rocheuses et boisées, en font un paradis pour les crapauds et les grenouilles.
Les roselières accueillent plus de 27 espèces de papillons et de nombreuses libellules. Notons également la présence de criquets à ailes bleues ou de faucons crécerelles.
Partez à la conquête de ces recoins de verdure, situés à quelques pas du Ring 3, grâce à une balade de 7 kilomètres. Son parcours vous fera découvrir des vestiges industriels où la nature a repris ses droits.
Un étang plein de vie à Pont-à-Celles
Le joli village de Pont-à-Celles est bordé, à son entrée, par le canal Bruxelles-Charleroi d’un côté et, de l’autre, par l’étang de Launoy : une ravissante zone humide d’une dizaine d’hectares. Refuge naturel pour de nombreuses espèces, ce havre de paix accueille des amphibiens, des oiseaux tels la rousserolle ou le pic épeiche, et même des rapaces comme le hibou moyen-duc.
Autrefois occupée par de grands peupliers, cette réserve compte de nombreux bouleaux, aulnes et saules, qui apprécient les milieux
En route pour 4 kilomètres de promenade à la découverte de cette faune et cette flore exceptionnelles et inhabituelles dans cette région essentiellement agricole. Empruntez les chemins balisés (les sentiers du Torcol et du Loriot) pour vous immerger de cette nature boisée.
Des pelouses constellées d’orchidées à Couvin
Les Tiènes de Dailly sont composées de pelouses calcaires, jouxtant la réserve de la Prée : elles sont l’une des seules réserves de prairies en Wallonie. Cet espace ouvert a permis à de nombreuses orchidées d’y pousser. Certaines espèces d’oiseaux peu habituées à nos contrées, comme le râle des genêts ou la pie-grièche écorcheur, s’y sont installées, notamment grâce à la présence de haies.
Pour observer ces belles étendues bucoliques, partez du village de Dailly et baladez-vous sur 4,6 kilomètres à la découverte de plus de 225 espèces végétales et animales, dont de fabuleux insectes.
Des mares à Philippeville
À quelques centaines de mètres du village de Romedenne et située à côté du bois de Marmont, la réserve de Romedenne se compose de parcelles boisées et de mares, partagées entre des milieux secs et humides. Ces 6 hectares de nature proposent donc des conditions idéales pour accueillir crapauds, tritons (dont certaines espèces menacées) et grenouilles.
Aux abords de la réserve, le ruisseau, appelé la Chinelle, ainsi que les nombreuses friches (certaines abritant des bouleaux et des saules) ont permis à la nature de développer un véritable biotope pour les oiseaux, comme le martin-pêcheur, les castors ou encore les papillons.
Chaque année, des chantiers sont organisés avec des bénévoles afin de maintenir la diversité de la faune et de la flore de cet espace. Des visites sont également proposées à certaines saisons.
Vallée typique de la région à Walcourt
Site de grand intérêt biologique avec la forêt avoisinante, la Vallée de l’Eau d’Yves est une réserve dont les paysages sont typiques du Condroz. Située entre le hameau du Rossignol et le village de Vogenée, elle accueille la rivière de l’Eau d’Yves. Aux abords de la rivière, des moutons entretiennent les prairies, difficiles d’accès aux engins mécaniques.
Cette zone protégée compte plus de 2.000 espèces différentes, allant du serpent (par exemple, la couleuvre à collier) au hibou grand-duc, de la chauve-souris au martin-pêcheur.
Véritable richesse naturelle, la réserve présente un intérêt pour la biodiversité indéniable. Si le lieu est fermé au public, de nombreuses visites sont organisées tout au long de l’année.
Une ancienne sablière à Erquelinnes
Longez cette réserve via le RAVeL et découvrez la Fosse aux Sables, une ancienne sablière de 2 hectares. Les nombreuses fosses, creusées autrefois par le travail d’extraction du sable, se sont petit à petit reconverties en mares, faisant de cet espace un paradis pour le triton crêté, espèce en voie de disparition.
Bien qu’on ait retrouvé des dents de requin et des carapaces de tortues sur le site, ce dernier accueille aujourd’hui surtout des grenouilles, comme la rousse ou la verte, et des crapauds.
Comptant des espaces boisés et des mares, les réserves naturelles abritent une biodiversité hors du commun.
D’autres réserves bien connues…
Charleroi Métropole développe de plus en plus sa biodiversité via des sites protégés. Par ailleurs, un véritable travail de sensibilisation est mené auprès du grand public comme au sein de la réserve de la Haute Sambre ou à Virelles.