Ces entreprises tournées vers l’écologie

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Nous sommes partis à la rencontre d’hommes et de femmes de la Métropole qui innovent au sein de leur entreprise et proposent des produits qui rendent notre belle planète plus verte.

Des éoliennes verticales pour produire de l’énergie verte et locale

Fairwind, dont le siège est  installé à Seneffe et les ateliers à Fleurus, propose des éoliennes verticales, qui pourraient faire penser à de grandes girouettes. Les 3 pales, parallèles au mât, tournent autour du socle, quel que soit le sens du vent. Ces éoliennes sont destinées, dans un premier temps, aux exploitations agricoles et aux PME.

Le plus grand modèle produit de l’énergie verte pour la consommation d’une trentaine de familles (110 MWh par an). Le mât, qui atteint 20 à 30 mètres, est nettement plus petit que les éoliennes classiques, qui mesurent une centaine de mètres.

Par ailleurs, les éoliennes sont 100 % recyclables. Composées d’aluminium, elles ont une durée de vie de 20 à 25 ans.

Les éoliennes atteignent seulement à 20 à 30 mètres de hauteur, à la différence des éoliennes traditionnelles.

Des engrais devenus du biogaz public

Cinergie, station de biométhanisation, s’est installée à Fleurus et injecte  du gaz vert dans le  réseau public : une première sur le réseau wallon ! Cette société agro-industrielle transforme chaque année plus de 100 000 tonnes de déchets organiques en provenance de l’élevage, de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Les matières organiques produisent du gaz naturel, aussi performant que le traditionnel. Le potentiel d’énergie pourrait alimenter l’équivalent de la consommation de deux villes de la taille de Couvin.

Vue d un moteur
Le gaz, produit à base de déchets organiques, est ré-injecté dans le réseau public.

Des auxiliaires naturels pour contrer les attaques de pucerons en agriculture

Viridaxis, situé à Gosselies, produit des parasitoïdes de pucerons, pour lutter de manière naturelle contre les nuisibles. Cette entreprise propose aux agriculteurs d’étudier les insectes problématiques qui attaquent leurs cultures, et de lutter contre ceux-ci par l’introduction de leurs ennemis, de manière fiable et équilibrée.

L’entreprise, fondée en 2004, emploie 45 personnes. Reconnue internationalement, elle est détentrice d’un brevet exclusif pour sa méthode de lutte biologique.

Les micro-insectes permettent d’équilibrer l’attaque de pucerons de manière biologique.

De la vaisselle compostable en 30 jours

Kommpo, basé à Charleroi, produit de la vaisselle 100 % naturelle et compostable. Une fois utilisée, la vaisselle met 30 jours à se biodégrader. Elle est composée d’eau, de farine de blé et de riz issus de l’agriculture durable et est colorée pas des pigments naturels à base d’épinards ou de cumin, par exemple.

L’entreprise propose tout un service de vaisselle, du verre à l’assiette à dessert, qui résiste au froid et à la chaleur.

La vaisselle, qui résiste au froid et à la chaleur, se composte en 30 jours.

Des biodigesteurs pour traiter les déchets organiques des collectivités et de l’horeca

L’entreprise Waste-end, lancée par Lola et Nathan, deux jeunes carolos, à l’aide du Student Lab, proposera dans les prochains mois un biodigesteur : un appareil qui permet de traiter les déchets organiques. Actuellement en prototype dans une maison de repos, cet appareil transforme les restes alimentaires (épluchures, repas inachevés, etc.) en gaz ou en engrais.

Comptez une machine de 4 mètres cubes pour 10 kilos de déchets journaliers (une collectivité d’une centaine de résidents peut en avoir jusqu’à 50 kilos par jour).

« L’utilisation est très simple : les déchets sont insérés dans la machine. Le biodigesteur les transforme lui-même grâce à des bactéries et un ensemble de capteurs. Nous discutons actuellement avec différents partenaires pour récolter le fertilisant si cela n’intéresse pas le client. Par ailleurs, nous aimerions mutualiser le service pour les plus petites entités”, précise la cofondatrice de Waste-end.

Contenant pour compost
La start-up fournit un biodigesteur qui permet aux collectivités de transformer les déchets organiques directement chez eux.

Des vêtements écoresponsables

Sosol and Sea, installé à Castillon (Walcourt), propose des vêtements en taille unique et des bijoux. Tous les produits sont fabriqués de manière éthique et responsable. À la tête de l’entreprise, on retrouve Solange, qui s’est entourée de nombreuses personnes pour proposer des produits correspondants à ces valeurs.

La marque vient de lancer un crowdfunding participatif sur la plateforme Ulule.

Les deux créatrices travaillent selon les mêmes valeurs éthiques et écologiques

 

Opte est une toute nouvelle marque de vêtements éco-responsables, installée à Philippeville. Alizée et Antoine travaillent en collaboration avec un atelier de travail adapté. Tous les tissus proviennent de chutes laissées par les grandes marques. D’autres partenariats se forment au cours de l’aventure, comme pour la fabrication d’un pull en laine, produit entièrement sur le territoire. Les premiers vêtements devraient être disponibles au printemps 2021.

Et d’autres…

Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, nous pouvons notamment citer Retrival, qui encourage le recyclage, ou Ecoterre, qui dépollue les sols.