Le sport de haut niveau très en vue à Charleroi Métropole

Le sport de haut niveau très en vue à Charleroi Métropole

Le sport de haut niveau très en vue à Charleroi Métropole

Pratiquant des sports très connus ou plus confidentiels, les sportives et sportifs de notre grande métropole ont tous un point commun : la volonté farouche de vivre leur passion, sans jamais rien lâcher. Un coup d’œil à leur (jeune) carrière et leurs brillants résultats suffit pour se convaincre de la pertinence de leur détermination.

Au top du volley féminin

Tchalou Volley est l’une des équipes féminines les plus en vue du volley belge. Évoluant en ligue A, elle figure en effet dans notre top 10 national. Originaire de Chapelle-lez-Herlaimont, le club a pris ses quartiers à Thuillies en 2019 afin d’offrir une infrastructure mieux adaptée à l’accueil des matchs et du public de l’équipe première. Ambitieux, Tchalou Volley attache aussi énormément d’importance à la formation des sportifs et sportives en herbe, notamment avec une école des jeunes comptant pas moins de 250 membres

Tchalou Volley

Toujours plus haut

C’est à 23 ans que le jeune Carolo Thomas Carmoy a décroché le bronze au saut en hauteur à l’Euro d’athlétisme en salle à Istanbul en mars de cette année et l’argent aux Jeux européens 2023. Il fait ainsi partie de nos sportifs d’élite choyés par l’armée belge : « Chez nous, ces athlètes qui appartiennent au Top 12 mondial ou Top 8 européen sont considérés comme les porte-drapeaux du sport, qui encouragent les autres à se dépasser », explique Bernard Bolly, responsable du sport de haut niveau à la Défense, où Thomas bénéficie d’aménagements spéciaux pour pratiquer son sport.

Thomas Carmoy

JO en vue pour Charlotte et Botticelli

Vice-championne de Belgique, Charlotte Defalque (27 ans) forme un couple harmonieux avec son cheval Botticelli. Ils viennent de se classer 4e au Grand Prix freestyle de dressage en Allemagne, après avoir participé à la qualification de l’équipe de dressage belge pour les Jeux Olympiques de 2024. Née à Nalinnes, titulaire de plusieurs titres nationaux, de belles performances en championnats d’Europe mais aussi d’un diplôme en ingénieur de gestion, Charlotte réussit avec talent à combiner vie privée, travail et équitation au plus haut niveau.

Charlotte Defalque

Un trio un peu fou

Olivier Beguin (47 ans), CEO d’une entreprise active dans l’immobilier basée à Charleroi, Benjamin Delabassé (42 ans), pompier de Sambreville, et Béranger Poucet (37 ans), policier à Châtelet : ces trois hommes aux profils différents semblent avoir en commun leur grain de folie. Car il faut tout de même être un peu fou pour s’adonner à l’ultra-trail. Ce sport de course à pied se pratique en effet en milieu naturel, souvent avec d’importants dénivelés, et sur de très, très longues distances.

Faire partie des finishers d’une course de cette discipline éprouvante, tant sur le plan mental que physique, est donc un exploit en soi. C’est celui qu’a réussi Béranger Poucet en terminant la bien nommée Diagonale des Fous à laquelle il participait en 2021 sur l’île de la Réunion. Une course mythique de 160 km et 10 000 mètres de dénivelé positif.

Olivier Beguin, surnommé Popeye, relève régulièrement des défis audacieux comme parcourir, en 2021, les 220 km du Grand Raid des Pyrénées, affichant 13 000 mètres de dénivelé. Il avait aussi récemment bouclé les 82 km de l’ultra-trail du Vercors en 15h 12 min et 52 sec. Une bonne préparation à l’édition 2023 de la Diagonale des Fous, qu’il a terminée en compagnie de deux autres Carolos, Frédéric Dercq et Quentin Marchal, ce qui constitue déjà une performance en soi !

Quant à Benjamin Delabassé, il peut s’enorgueillir d’une belle 203e place lors de la 36e édition de la Montée du Nid d’Aigle qu’il a courue cet été. Seule étape française de la Coupe du Monde de course en montagne, c’est une véritable classique, offrant une arrivée à l’entrée de la voie d’accès du Mont-Blanc empruntée par les alpinistes, et qui ondulait sur ses flancs bien avant que le mot trail n’existe !

Olivier Beguin, Quentin Marchal et Frédéric Dercq

Une vraie référence en triathlon

Championne de Belgique en 2018, championne du monde en relais mixte militaire en 2022, Mandy Dammekens a décroché la première place en catégorie senior au 24e championnat du monde militaire de triathlon qui se tenait en Corrèze en mai dernier. Une jolie réussite pour la Thudinienne, premier sergent-major à La Défense.

Avec pour devises ‘Vivre ses rêves, ne pas rêver sa vie’ et ‘Ne jamais abandonner’, la jeune femme de 38 ans fait aussi figure d’exemple pour les nouvelles recrues auxquelles elle donne cours de sport à l’École Royale Militaire.

Vivre ses rêves, ne pas rêver sa vie

Une redoutable championne

Si elle est étudiante en médecine, c’est pour devenir médecin. Et si elle fait du sport, c’est pour faire partie du top mondial. Sarah Chaâri, originaire de Gilly, donne donc toujours le meilleur d’elle-même. Réservée hors du tatami, elle se révèle redoutable lors des compétitions de taekwondo. S’adonnant à ce sport depuis l’âge de 5 ans, sa volonté de travailler toujours plus dur l’a conduite au sommet du podium aux Jeux Européens en juin dernier : à 18 ans à peine, elle vient de remporter l’or en -62 kg. Prochain objectif de Sarah ? Les JO, évidemment !

Sarah Chaâri

« Je mange golf, je dors golf, je vis golf »

Edward Herman n’a que 13 ans, mais sa passion pour le golf est telle qu’elle le pousse depuis ses 6 ans à s’entraîner avec une détermination sans faille. « Il veut toujours faire les choses à fond », confirme Romuald Herman, son papa. Le golf est même devenu un vrai mode de vie pour le jeune Fleurusien qui dit ‘manger, dormir et vivre golf’. C’est ainsi qu’il enchaîne les podiums et est classé 1er de la catégorie des moins de 14 ans, 13e au classement européen et 28e de la catégorie hommes – aux côtés des adultes – en Belgique.

Edward Herman

Repérée outre-Atlantique

La meneuse titulaire de nos Belgian Cats U18 pratique le basket depuis maintenant 13 ans. D’abord dans une équipe masculine dont elle appréciait le jeu plus physique, Louann Battiston, de Montignies-sur-Sambre, est passée par Charleroi puis par le nord de la France pour se hisser au meilleur niveau. À 18 ans, elle a rejoint les Liège Panthers au mois d’août dernier, dont elle portera le maillot avant de s’envoler pour les États-Unis. Une prestigieuse université a en effet repéré la talentueuse joueuse et vient de lui offrir une bourse pour le championnat américain !

Louann Battiston

On le voit, les sportifs de Charleroi Métropole n’ont pas fini de surprendre la Belgique et bien au-delà de nos frontières. Puissent leurs exemples susciter des vocations, car ils démontrent à l’envi que croire en son talent et se donner à fond pour le développer sont des vertus que nous pouvons toutes et tous cultiver !